La terrible fin du Cinglant

C'était une nuit d'été, chaude et sèche. Et pourtant la ville de Djeddir s'est vue revêtue d'une terrible purée de pois ; un brouillard étrange dans cette situation, mais qui empêchait de voir à plus de deux mètres. Au matin, la brume était tombée, seule une fine couche de quelques centimètres traînait dans les rues. Dans le port, le Cinglant était revenu, amarré de manière lâche. On voyait qu'il avait souffert de ses voyages et avait subi plusieurs réparations. Mais surtout on ne voyait aucun signe de vie à bors, pas un mouvement, pas un bruit, rien. Devant cet étrange événement, un cordon de gardes fut rapidement mis en place sur le quai pour empêcher quiconque de monter à bord avant que le Gouverneur n'ait pris une décision à ce sujet. La journée fut longue et pleine de rumeurs plus folles les une sque les autres.
La nuit fut terrible dans le quartier du port. Aucune beuverie dans les tavernes ne parvint à diminuer la morosité générale ; l'humeur était sombre. Et surtout, quatre morts terrible eurent lieu. On retrouva quatre cadavres répartis dans le quartier, l'un vidé de son sang et les autres recouverts d'étranges pustules verdâtres. Immédiatement, tout le quartier fut mis en quarantaine, avecd es patrouilles de gardes bloquant les accès. la journée fut très tendue, des Mages vinrent auprès du bateau, mais personne ne monta à bord. Une certaine peur régnait, et la brume ne disparaissait pas.
Au milieu de la nuit suivante, un feu se déclara soudainement sur le Cinglant. Il avait vraisemblablement pris dans les cales, et lorsque l'on s'en aperçut il était trop tard pour réellement le contrecarrer. La nuit fut brillament illuminée tandis que l'immense Cinglant, fierté de Djeddir, se consummait. Malgré les tentatives depuis le quai, le navire brûla presque entièrement avant que sa carcasse ne sombre dans le port...